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Presse

Octobre musical de Carthage

 

20ème édition de l’Octobre Musical

Sous le signe de l’excellence« Quartz » est le nom de l’ensemble qui s’est produit à l’Acropolium le mardi 15 octobre dernier. Avec le concours de la délégation Wallonie-Bruxelles à Tunis, un concert sous le signe de l’excellence a été proposé aux dizaines  de mélomanes qui ont répondu présent.
Au côté de la pianiste Roberte Mamou, le bassoniste Bert Helsen, le corniste Pascal Moreau, le clarinettiste Mathieu Roskam et le hautboïste Thierry Cammaert ont revisité le répertoire Wolfgang Amadeus Mozart Ludwig Van Beethoven et Michel Lysight. Un programme enivrant où la beauté de la musique le disputait à la sensibilité des artistes et de leur interprétation.

Les habitués de l’Octobre Musical connaissent le talent de Roberte Mamou et à chacun de ses passages, elle surprend les férus par l’émotion qu’elle extirpe des notes émanant de son instrument. Cette année, cette même émotion a été au cœur de l’interprétation dès l’inauguration du concert avec la Sonate pour Piano de Mozart. Dans un silence religieux, le clavier a vibré sous les doigts de la pianiste happant ainsi le regard, attirant l’ouïe de l’assistance afin d’entrer dans le monde musical des plus grands compositeurs qu’ait connu la sphère classique.
Si le solo de Roberte Mamou a donné le ton de la soirée, en compagnie de l’ensemble Quartz, trois partitions ont été exécutées avec brio. Dès le second mouvement et ses variations de rythmes, les notes s’échappant des instruments à vent ont épousé celles du piano pour emplir la salle d’une suite d’images musicales tantôt lente, tantôt vigoureuse que le doigté des artistes façonnait au gré des compositions. Au classique de l’œuvre de Mozart et de Beethoven s’est associé l’œuvre contemporaine du compositeur belgo-canadien Michel Lysight ; une œuvre particulière qui s’inscrit dans la continuité des grands maîtres du classique.
Les membres de l’ensemble Quartz a charmé le public de l’Octobre Musical par un jeu irréprochable, parfait à tout point de vue aussi bien dans l’exécution que dans l’âme qu’ils ont conférées aux divers mouvements. Ils ont habité la partition pour en extraire le beau et l’original, le profond et le magistral. En fieffés musiciens, ils étaient les « orfèvres » de la soirée : rendant l’éclat de l’héritage des aïeux dans une appropriation personnelle des compositions.
Sur scène, les quarte acolytes et Roberte Mamou ont offert un concert de haut vol où la rigueur était certes de mise mais où la délicatesse et l’investissement de soi étaient également au rendez-vous. Nouant avec l’excellence, les cinq artistes ont submergé d’émotivité les convives. Applaudis pour leur talent, leur délicatesse et l’intelligence dans l’exécution du programme, les musiciens l’ont été également pour le choix de l’alliance entre deux époques et deux courants. Les frontières du temps ont disparu pour céder la place à une mouvance musicale brillamment réussie.
Pour leur premier passage sur la scène de l’Acropolium et sur le continent africain, Quartz s’est fait remarquer comme un ensemble de référence dans une formation d’instruments à vent. Conjuguant leur talent à l’ingéniosité de Roberte Mamou, l’habituée des lieux, ils ont inscrit une des pages du rendez-vous incontournable de la grande musique en Tunisie : l’Octobre Musical…
Raouf MEDELGI

Nouveau CD Cosmographies (vers l’Avenir 28/09/11) Léa Strasunas

Église de Franc-Waret ou la haute-fidélité

Source: L’Avenir (Léa STRASUNAS)

Michel Lysight interprété par l’Ensemble Quartz : une cure de joiede vivre.

Michel Lysight interprété par l’Ensemble Quartz : une cure de joie de vivre.

EdA

FRANC-WARET - L’Ensemble Quartz vient de sortir son nouveau CD consacré à de la musique de Michel Lysight. Ça fait 65 minutes de bonheur…

En plus d’un plafond de toute beauté, la jolie petite église de Franc-Waret possède un atout incomparable : une excellente acoustique qui attire les musiciens du monde entier, pour réaliser dans ses murs, des disques dont la seule mention « enregistré en l’église de Franc-Waret » devient un label de qualité. Que ce soit le violoncelliste Martin Zeller qui y a gravé lesSuites pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach ou la soprano Montserrat Figueras avec Hespèrion XXI dirigé par Jordi Savall pour de nombreux enregistrements ou encore Sophie Watillon, viole de gambe et son inoubliable disque de musique baroque, que ce soit la claveciniste Céline Frisch avec des pièces de Jean-Philippe Rameau ou Jean Tubéry et l’Ensemble la Fenice avec en soliste Arianna Savall qui chante les pèlerins sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle ou l’Ensemble Graindelavoix et Björn Schmelzer dans les Plaintes de Gilles Binchois, pour n’en citer que quelques-uns, sans parler des innombrables artistes qui se sont succédé en concert dans les lieux, tous reconnaissent l’excellence d’une acoustique ample, sans réverbérations et qui met chaque note en valeur.

L’Ensemble Quartz privilégie cette église pour ses réalisations discographiques depuis 2001 et y a déjà enregistré 7 excellents CD dont le dernier en date : Cosmographies, consacré à la musique de Michel Lysight est une pure merveille. Ce compositeur, bien connu pour ses qualités mélodiques, son écriture fluide qui peut parfois surprendre sans heurter l’oreille et qui met sa virtuosité au service de la musicalité enchante ici avec des pages colorées que l’on écoute en boucle sans jamais se lasser et en y découvrant à chaque fois des trésors nouveaux.

Les musiciens de l’Ensemble Quartz : Gérard Noack, flûte, Thierry Cammaert, hautbois et cor anglais, Nicolas Raymond-Alamé, clarinette, Rogier Steel et Pascal Moreau, cor, Daniel Demoustiez, basson, Christophe Postal, piano, auxquels la partition Pentagramme est dédiée, interprètent ici une musique qui leur va comme un gant. Ils se la sont appropriée avec l’élégance qui les caractérise et un dynamisme propre à rendre la pêche à une armée de dépressifs profonds. Avec leur art de la nuance, leur expressivité et le chatoiement des coloris qu’ils mettent dans chaque phrase, les musiciens de l’Ensemble Quartz ont fait de ce CD un joyau qui se doit de figurer dans votre discothèque.¦

CD QTZ 014 Quartziade

 

Le « Quartz » brille à Franc-Waret « Vers L’avenir » de Léa Strasunas 09/10

FERNELMONT - L’église de Franc-Waret, avec son excellente acoustique a à nouveau servi d’écrin pour l’enregistrement d’un CD par l’Ensemble Quartz

Un nouveau CD vient enrichir la déjà belle collection des enregistrements de l’Ensemble Quartz composé de Gérard Noack, flûte ; Thierry Cammaert, hautbois ; Nicolas Raymond-Alamé, clarinette ; Bernard Wasnaire, cor ; Daniel Demoustiez, basson et Christophe Postal, piano. Ce disque, d’environ soixante minutes se compose de six oeuvres de Jacques Leduc, compositeur belge de grand talent. 

Jacques Leduc

Ce compositeur belge est, né à Jette (Bruxelles) le 1er mars 1932. Après des études musicales complètes au Conservatoire royal de Bruxelles (1er prix d’histoire de la musique, d’harmonie, de contrepoint, de piano et de fugue, ainsi qu’un diplôme supérieur de musique de chambre), Jacques Leduc a étudié la composition sous la direction de Jean Absil. Il obtint un Grand prix de Rome en 1961 ainsi que divers prix de composition et notamment : le concours annuel de l’Académie royale de Belgique ; le prix Agniez ; le prix de la Province de Brabant ; le concours international G.B.

Viotti à Vercelli (Italie) ; le Prix Irène Fuerison ; le prix Koopal ; le prix SABAM au concours international de composition pour quatuor à cordes à Liège ; le concours international de composition pour guitare Castelnuovo-Tedesco à Ancona (Italie).

Jacques Leduc est l’auteur de plus de 80 oeuvres musicales (symphoniques, concertantes, de musique de chambre et pour solistes) dont le Concerto pour piano imposé au Concours musical international Reine Élisabeth de Belgique en 1972.

Outre son activité de compositeur, Jacques Leduc a été directeur de l’Académie de musique d’Uccle de 1962 à 1983, professeur (successivement d’harmonie, de contrepoint, puis de fugue) au Conservatoire royal de Bruxelles de 1957 à 1997 ; recteur de la Chapelle musicale Reine Élisabeth de 1976 à 2004 ; et président de la Société belge des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SABAM) de 1992 à 2007.

Actuellement président de l’Union des compositeurs belges, Jacques Leduc a été élu membre de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, dont il a été le président en 1992.

CD Capriccio Le CD se compose de six oeuvres : « Capriccio » op30 pour quatuor de bois avec en son centre une « cantilène » belle comme un chant d’amour ; « Ballade » op26 pour clarinette et piano, calme et reposant ; Trois « Bagatelles » op61 pour basson, un air légèrement railleur suivi par la profondeur d’un lac endormi ; « Avignon » pour clarinette et piano, gai et enjoué ; « Sérénade » op59, une ouverture solennelle suivie d’une belle envolée lyrique qui guide gentiment vers une danse et enfin la « Sonate » op21 qui va de l’élégance à une joyeuse farandole.

Ce CD est édité sous le label Quarziade QTZ-010 et enregistré en l’église de Franc-Waret qui prête volontiers son excellente acoustique aux musiciens.

Commentaire de Andràs Farkas

Cher Thierry,

Voici mon petit commentaire à propos de votre magnifique CD QUARTZ:

A propos de l’enregistrement des « 17th.century Hungarian Dances » de Ferenc Farkas

Excellente interprétation de cette œuvre de mon père Ferenc Farkas : pleine d’élan et de virtuosité, beaux phrasés, tempi et nuances tout à fait dans l’esprit du compositeur, rubatos « à la hongroise », remarquable équilibre des cinq instruments faisant ressortir toutes les voix et belle prise de son.

Bravo, un vrai moment de plaisir !

Andràs Farkas

Podcast Appassionato Musiq3 « Rencontre avec Thierry Cammaert »

Thierry Cammaert, hautboïste de l’ensemble Quartz
Réécoutez l’émission en Podcast


Podcast de l’émission « Rencontre avec Thierry Cammaert »

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